Covid-19 : Les conseils-santé de Gwyneth Paltrow, dans le viseur de la NHS

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Presse auscultée. Victime de séquelles depuis son infection à la Covid, Gwyneth Paltrow diffuse ses « bons » conseils. Selon la BBC, cette initiative aurait été peu appréciée par le directeur médical de la NHS qui a appelé les influenceurs à se responsabiliser. 

Covid-19 : Les conseils-santé de Gwyneth Paltrow, dans le viseur de la NHS

Le service public de santé britannique voit rouge. Récemment, Gwyneth Paltrow a vanté les mérites de la médecine alternative pour soigner les symptômes du Covid-long. Au programme ? Des périodes de jeûne censées apaiser la « fatigue intense » et le « brouillard cérébral » dont elle est victime. Des conseils pour le moins hasardeux qui n’ont pas échappés à la NHS…

C’est au tout début de la pandémie que la star américaine de 48 ans a été victime du Covid. Depuis, la fondatrice de la marque Goop souffre de séquelles importantes. Un état de faiblesse qu’elle tente de contrer en s’appuyant sur un régime de « jeûne intuitif » conseillé par un « praticien de médecine fonctionnelle ». Comprendre, manger beaucoup de plantes, peu de glucides et pas d’alcool.  « Elle jeûne jusqu'à 11h00 tous les jours et prend des saunas infrarouges », précise la BBC.

Un to-do-list, partagée par la star, qui a provoqué l’ire de Stephen Powis. Selon nos confrères, le patron du National Health Service a tenu à rappeler le « devoir de responsabilité » des influenceurs lorsqu’ils s’expriment sur des sujets de santé. « Ces derniers jours, je vois que Gwyneth Paltrow souffre malheureusement des effets de Covid. Nous lui souhaitons bonne chance, mais certaines des solutions qu'elle recommande ne sont vraiment pas les solutions que nous recommanderions dans le NHS », a-t-il ajouté, soulignant qu’une « science sérieuse » devait être appliquée.

Une actualité dérangeante qui lui a permis d’aborder la difficile question de la désinformation en temps de pandémie.  « Tout comme le virus, la désinformation traverse les frontières, elle mute et évolue », a-t-il philosophé, assurant que « YouTube et les autres plateformes de médias sociaux ont une réelle responsabilité et une réelle opportunité ici. » Pour en savoir plus, c’est par ici.  

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