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Actuellement, ce contrôle, effectué par un médecin agréé par les préfectures, coûte 36 euros et n’est pas remboursé, sauf pour les personnes handicapées dont le taux d’invalidité dépasse 50 %.
Parmi les pathologies concernées figurent certains handicaps, des troubles psychiatriques altérant le discernement, des cas d’épilepsie, de troubles de l’équilibre, de diabète nécessitant l’insuline ou encore la maladie d’Alzheimer. Selon la gravité, la visite doit être renouvelée tous les six mois à cinq ans.
« Ce prix pourrait augmenter d’ici la fin de l’année pour atteindre 50 euros, une hausse que nos associations ne peuvent tolérer en l’absence de remboursement », écrivent, dans un communiqué, onze associations dont France Assos Santé, APF France Handicap, France Parkinson et la Fédération française des diabétiques (FFD).
L'État « doit prendre en charge » selon les syndicats
Selon la FFD et le syndicat des médecins agréés (Smacmac), un arrêté est en préparation pour revaloriser la rémunération des praticiens, le tarif n’ayant pas évolué depuis 2017.
« Les pathologies concernées (...) induisent déjà une charge financière très lourde » et le reste à charge « n’a cessé d’augmenter ces dernières années », déplorent les associations, qui demandent à l’État « une prise en charge pure et simple de cette consultation ».
« Conscientes de l’importance de ce contrôle pour la sécurité routière », elles estiment qu’un remboursement « permettrait d’augmenter significativement le nombre de patients qui la réalisent ».
Aujourd’hui, « on estime que 1,5 à 2 millions de personnes » devraient passer ce contrôle régulièrement, mais « beaucoup moins le font », faute de moyens ou « par méconnaissance de la législation », explique Léonie Gerbier, responsable des affaires publiques de la FFD.
En cas d’accident, ajoute-t-elle, ces conducteurs risquent une non-prise en charge par leur assurance.
Avec AFP
