Alors que Dry January a commencé après les fastes de la fin d’année, cette campagne, composée d’un film de 30 secondes, est diffusée à la télé et au cinéma pour sensibiliser le grand public sur les méfaits de l’alcool et surtout sur le paradoxe de l’associer à la « bonne santé » lors d’évènement.
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En France, traditionnellement, l’alcool est associé à la fiesta, à la convivialité, au partage entre amis ou en famille. Il accompagne très souvent les événements marquants de la vie sociale : naissances, mariages, emménagements, pots de retraite, succès professionnels ou sportifs… Boire ou offrir de l’alcool est perçu comme une règle de savoir-vivre.
L’effet désinhibant de l’alcool est aussi souvent recherché par les consommateurs.
Pourtant chaque année 41 000 décès, sont attribuables à l’alcool. Sa consommation, même à faible dose, multiplie les risques de cancers, d’accidents vasculaires cérébraux hémorragiques (AVC) et de troubles du rythme cardiaque.
En 2020, parmi les 18-75 ans, 24% déclaraient une consommation qui dépasse les repères de consommation à moindre risque
La France se hisse en tête de liste des pays les plus consommateurs d’Europe occidentale. Selon les données du Baromètre de Santé publique France, en 2017, 87% des personnes âgées de 18 à 75 ans déclaraient avoir bu de l’alcool au cours des douze derniers mois et 40% au moins une fois par semaine.
En 2020, parmi les 18-75 ans, 24% déclaraient une consommation qui dépasse les repères de consommation à moindre risque, à savoir maximum 2 verres par jour et pas tous les jours.
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Ce phénomène est d’autant plus un problème de santé publique que les consommateurs d’alcool mettent à distance les risques pour la santé, en particulier pour des consommations ponctuelles ou régulières à faible dose. Selon l’enquête EROPP 20187, seuls 11% des 18-75 ans pensent qu’une consommation occasionnelle peut être dangereuse pour la santé (79% pensent que la consommation d’alcool est dangereuse lorsqu’elle est quotidienne).