Veille sanitaire et exercice mixte, le choix du Dr Karim Tararbit à l'ARS Nouvelle-Aquitaine

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Avec la moitié de son internat effectué en pédiatrie et l’autre, en santé publique orientée épidémiologie périnatale, complété d’une thèse d’épidémiologie, le Dr Karim Tararbit est un médecin de santé publique au parcours mixte. Avec des journées imprévisibles au sein du pôle de veille sanitaire et des vacations en PMI, l’agenda est plein.

Veille sanitaire et exercice mixte, le choix du Dr Karim Tararbit à l'ARS Nouvelle-Aquitaine

Dr Karim Tararbit.

© DR.

Des journées imprévisibles en veille sanitaire

Médecin de Santé Publique à l’ARS Nouvelle-Aquitaine depuis plus de 2 ans, Karim Tararbit a d’abord exercé en PMI en région parisienne et lyonnaise puis en ARS dans plusieurs régions. Il travaille au sein du pôle de veille sanitaire et de prévention du risque infectieux qui constitue la porte d’entrée de tous les signaux adressés à l’ARS (maladies infectieuses à déclaration obligatoire, épidémies, situations sanitaires exceptionnelles, évènements indésirables, tensions hospitalières…). Il assure la gestion des mesures de santé publique à mettre en place (investigations, prophylaxies, mesures d’isolement, vaccinations…). Il faut aimer travailler dans l’urgence avec des journées imprévisibles en fonction des signaux qui arrivent. 

Le pôle est constitué d’une équipe pluridisciplinaire avec notamment des médecins, des pharmaciens, des infirmiers et des administratifs. Outre la veille et sécurité sanitaire, le pôle intègre la coordination des vigilances régionales, et la prévention du risque infectieux (vaccination, lutte contre la tuberculose, infections associées aux soins, lutte contre l’antibiorésistance). Chaque professionnel possède des références thématiques, pour Karim Tararbit, il y a notamment la santé environnement, les pathologies émergentes, et dans le champ de la prévention du risque infectieux, l’antibiorésistance. Toutes ces missions transversales constituent la richesse du poste de médecin de santé publique en veille sanitaire et c’est ce qui plait à Karom Tararbit, qui résume son rôle au sein du pôle en disant « on gère le chaud ! ». 

La possibilité de garder un pied sur le terrain

Faire des vacations en centre de vaccination, en gériatrie, ou ailleurs, en tant que médecin inspecteur de santé publique, c’est tout à fait envisageable. En effet, il est possible de garder une activité d’intérêt général. C’est le cas de Karim Tararbit, qui nous explique avoir conservé une partie de son activité médicale en PMI. La santé publique fait notamment partie des spécialités qui ont l’autorisation d’exercer en PMI, c’est également le cas pour les médecins généralistes, les gynécologues ou encore les psychiatres. C’était d’ailleurs, un des arguments qui avait fait pencher la balance quand il était en réflexion entre la pédiatrie et la santé publique.

Un bon compromis pour Karim Tararbit, qui ajoute : « Je trouve que c’est un bon équilibre d’avoir conservé une activité en PMI. C’est un très bon terrain de mise en œuvre de la santé publique. On fait de la prévention, de la vaccination. Garder un pied sur le terrain me permet d’avoir une certaine vision des choses, c’est aussi une façon positive de montrer, contrairement à ce qu’on pourrait penser, qu’on n’est pas des médecins déconnectés du terrain ».

Un haut niveau de technicité médicale

Enfin, Karim Tararbit évoque une composante humaine importante au sein de son service avec beaucoup d’échanges et un maintien d’un haut niveau de technicité en tant que médecin. « On est dans un rôle médical avec une grande composante de technicité médicale. On conserve le contact avec les patients, les familles, les professionnels de santé et des partenaires variés comme les collectivités territoriales, l’éducation nationale ou bien encore les différents services de la préfecture ».

https://www.whatsupdoc-lemag.fr/jobboard-recrutement-medical/ars-nouvelle-aquitaine

Une bonne chose à savoir donc, pour les médecins de santé publique frileux de tomber dans un rôle purement administratif. Tout est possible à l’ARS et surtout chaque jour est un défi quand on travaille au sein du pôle de veille sanitaire.

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