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C’est le non-renouvellement de son contrat à durée déterminée dans le service de médecine nucléaire de l’hôpital du Kremlin-Bicêtre en décembre 2022 qui est à l’origine de l’affaire. En réaction, la médecin aurait décidé de se venger en effaçant définitivement 4 550 documents cruciaux pour la traçabilité des équipements hospitaliers.
La médecin nucléaire a toujours nié en bloc les accusations portées contre elle. « Pourquoi me venger sur des patients quand j’ai affaire à un collègue ? » a-t-elle déclaré devant le tribunal de Créteil, ce lundi 11 mars d’après le Parisien.
Une peine de trois mois de prison avec sursis
Bien que la suppression des fichiers ait été effectuée depuis son compte personnel, elle a toujours persisté à prétendre qu'elle était chez elle au moment des faits. Cependant, le service des ressources humaines et le bornage téléphonique confirment sa présence sur le site de l'hôpital ce jour-là.
Malgré son refus d'admettre sa culpabilité, la justice a tranché en condamnant la médecin nucléaire à une peine de trois mois de prison avec sursis pour modification et suppression frauduleuse de données à caractère personnel et médical.
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