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L’histoire, incroyable mais vraie, remonte à l’automne 2024, et a été partagée par l’urgentiste à un journal local, à l’occasion du « Mois du cœur » de février.
Depuis l’été, le Dr Chris Loreto, urgentiste à l’hôpital de Timmins, dans l’État de l’Ontario (sud-ouest) ressentait des douleurs récurrentes et diffuses à la poitrine lorsqu’il faisait de l’activité physique.
Les douleurs disparaissant au repos, le médecin ne s’inquiète pas outre mesure. Il attribue cela à des reflux gastro-œsophagiens, et se voit prescrire, par un confrère, un médicament pour les soigner.
« L’angine de poitrine a des symptômes récurrents (…) similaires à la brûlure que l’on ressent quand on s’entraîne dur », explique-t-il aujourd’hui au Daily Press.
Mais, après quelques semaines, il ne voit toujours pas d’améliorations et les douleurs continuent avec le sport.
Le même traitement
Un soir de novembre, alors en fin de service, il est appelé en urgence pour un patient qui faisait une crise cardiaque.
En discutant avec la femme de ce dernier pour en apprendre plus sur les signes avant-coureurs, il découvre que le patient était lui aussi sous traitement contre les reflux gastriques. « Son histoire était la mienne », confie-t-il.
Chris Leto décide alors d’effectuer quelques examens, directement dans son hôpital, comme un test sanguin et un électrocardiogramme. Les résultats sont sans appel : il était bel est bien en train d’avoir un infarctus.
« Une crise cardiaque (…) peut survenir pendant l’angine cardiaque, ou sortir de nulle part », explique-t-il aujourd’hui au quotidien canadien.
Une fois les tests effectués, Chris Loreto et son patient sont tous deux transférés au centre de référence en cardiologie de Sudbury, à quelques centaines de kilomètres. C’est à ce moment qu’il reçoit la visite de la femme du patient.
« Elle m’a dit : "Merci d’avoir sauvé la vie de mon mari", se souvient l’urgentiste. « J’ai dit : "Non, merci à vous de m’avoir sauvé la vie ».
Source:
The Daily Press - Timmins
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