Une femme de 51 ans a été tuée par son mari le 27 janvier 2019 à La Plaine-sur-Mer, commune de l’ouest de la France, près de Pornic. L’homme a tiré sur elle suite à l’annonce de son intention de divorcer. Il s’est ensuite suicidé avec la même arme à feu.
Les trois filles du couple, âgée de 23 à 31 ans, reprochent au médecin de ne pas avoir « pris la mesure de la gravité de l’état de santé mentale de leur père ». Ce dernier avait été en consultation deux jours auparavant.
Elles expliquent à actu.fr qu’il aurait fallu le faire interner d’office. Il disait être « en surmenage professionnel », avait refusé d’être hospitalisé de son plein gré ou simplement d’être mis en arrêt de travail car il avait « des chantiers à finir ».
Lors de l’entretien, le médecin a évoqué l’existence d’un syndrome anxio-dépressif.
L’avocate du médecin avait souligné que « rien » ne permettait à son client de deviner que son patient du jour constituait un « danger pour lui-même ou pour les autres ». Le fait que cet ancien alcoolique soit « bipolaire » et « paranoïaque », comme le disent ses filles, « n’apparaît nulle part » dans son dossier médical.
Lors de l’entretien, le médecin a évoqué l’existence d’un syndrome anxio-dépressif, a prescrit des médicaments au patient et a rédigé un courrier afin d’adresser le patient à un psychiatre.