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Les faits se seraient déroulés entre octobre 2020 et mars 2021. L’affaire commence il y a plusieurs mois quand une jeune médecin dépose une plainte pour viol. Cette femme, âgée de 29 ans travaille au sein du SMUR de Beaujon à Clichy (Hauts-de-Seine).
Elle raconte une soirée organisée fin 2020 à son domicile dans le 19e arrondissement de Paris. Parmi les invités ce soir-là, cet ambulancier de 49 ans, qui aurait profité du fait qu'elles soient ivres pour la violer.
À la suite de cette plainte, les enquêteurs interrogent les collègues du suspect. Ils découvrent alors que quatre autres femmes, trois médecins et une infirmière, âgées de 31 à 38 ans, auraient été victimes de violences sexuelles par ce même homme.
« Sa méthode est toujours la même. Il passe à l’action à l’occasion de soirées festives au cours desquelles ses proies ont absorbé de l’alcool ou des drogues. Quand ces femmes n’étaient plus en état de lui résister, il les embrassait, leur faisait subir des attouchements ou abusait d’elles », précise au Parisien une source proche de l’affaire.
« Pour lui, c’est une vengeance »
Mercredi dernier, le suspect, résident dans l’Oise, est placé en garde à vue. Lors des auditions, le quadragénaire confirme qu’il a bien eu des relations intimes avec les plaignantes qui travaillaient avec lui. Mais « il nie les faits de viols et d’agressions sexuelles », explique une source proche du dossier.
L’ambulancier évoque la thèse du complot. « Pour lui, c’est une vengeance. Ces femmes se seraient mises d’accord pour lui faire payer sa langue trop bien pendue, car il se serait vanté de ses conquêtes dans son cercle professionnel ».
Contacté par Le Parisien, Me Julien Roelens, précise que « présenter son client comme un délinquant sexuel en série ou un prédateur relève de certitudes hasardeuses et totalement prématurées. Les plaintes ont été déposées plusieurs années après les agressions alléguées, de manière concomitante par des personnes appartenant au même groupe d’amis, et qui entre-temps avaient continué de fréquenter le mis en cause. À ce stade le dossier ne permet pas d’écarter la thèse d’une cabale, et sa parole n’a pas moins de valeur que celle des plaignantes ».