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Un feu vert qui risque de provoquer des embouteillages. Ce lundi 9 août, le pass sanitaire élargi est entré en vigueur en France. Une nouvelle directive qui risque de répercuter largement sur le calendrier des rendez-vous de tests de dépistage des officines.
Bars, restaurants, trains longue distance et même hôpitaux… À partir de cette date, ces lieux de vie sont conditionnés à la présentation d’un passe sanitaire. Un graal qu’il est notamment possible d’obtenir pour un laps de temps de 72 heures grâce à un test PCR ou antagénique négatif.
Pour être sûrs de ne se fermer aucune porte, ils étaient nombreux hier à se presser devant celles des officines françaises. « Une journée normale, c’est à peu près 350 tests antigéniques », assurait notamment à France 3 Nouvelle Aquitaine Nicolas Confaits, pharmacien à Arcachon. Une effervescence également observée dans la ville de Fougères, en Bretagne. « Aujourd'hui on a commencé à 9h15, et ça va durer jusqu'à 18h40 avec une moyenne d'un test toutes les 5-10 minutes », indiquait la pharmacien Fabienne Guillois à France Bleu. Et Marie Bariet, une professionnelle des Sables-d’Olonne, de commenter auprès de France 3 Pays de la Loire:
A l'heure actuelle, on ne fait quasiment plus de test de santé publique. Les gens que l’on teste n’ont pas de symptômes, ils ne sont pas cas contact. Ce sont des tests pour des sorties en discothèque, zoo, aquarium ou pour entrer dans les campings.
Cette situation n’a d’ailleurs rien de nouveau. C’est depuis les annonces d’Emmanuel Macron, le 12 juillet dernier, que ce défilé a commencé. « On pratiquait 600 000 à 700 000 tests par semaine avant l’annonce du passe sanitaire. Ce rythme a plus que doublé depuis », livrait Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) au Figaro le 2 août dernier.
Selon lui, cette croissance vertigineuse pourrait même atteindre les « 2 millions de tests la semaine du 9 août ». Une affluence qui ne fait pas peur à ce pharmacien de la ville de Limoux, en Occitanie. « Même si cela va entraîner de fortes tensions, notamment dans les zones touristiques, on saura faire face », a-t-il assuré.