«Rythmologue, je ne voulais plus opérer sans tout comprendre, alors je suis retournée à la fac en IHU»

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Déjà cardiologue, à 33 ans, Elodie Surget a décidé de retourner sur les bancs de l’université d’un IHU : le Liryc. Elle n’est pas la seule à faire ce choix. Les instituts hospitalo-universitaires sont un compromis parfait pour allier pratique médicale et recherche.

«Rythmologue, je ne voulais plus opérer sans tout comprendre, alors je suis retournée à la fac en IHU»

« Quand j’étais rythmologue je me posais pas mal de questions. Quand on opère les patients, on veut savoir comment cela marche. C’est pour cela que j’ai décidé d’intégrer cet institut orienté vers la recherche. »

Elodie Surget a choisi le liryc spécialisé en pathologie cardiaque « pour essayer de comprendre tout ce qui se passe à l’échelle tissulaire et cellulaire ».

L’IHU liryc de Bordeaux est spécialisé dans les pathologies cardiaques et les troubles du rythme cardiaque. Ce doctorat est très spécialisé sur les questions de recherche et de soin relatifs à l’électrophysiologie cardiaque.

 Le fait que la formation soit dispensée dans un IHU offre la particularité de se dérouler exclusivement en milieu de recherche. L’IHU propose aussi un master qui se passe au sein du laboratoire. Pour le professeur Dos Santos, responsable de la filière formation, le vrai plus de la formation au sein d’un IHU est qu’il offre « un environnement particulier et de haut niveau. Les enseignements dont bénéficient les étudiants profitent  d’un immense réseau international. Nous faisons appel aux meilleurs spécialistes internationaux. »

Pour Elodie, cette formation présente un réel atout 

« Le programme de formation les positionne comme des doctorants, mais a aussi vocation de former des futurs chercheurs dans le domaine de la cardiologie, et de futurs médecins de haut niveau. » explique t-il.

Pour Elodie, cette formation présente un réel atout : « Lorsque nous faisons de la recherche clinique, souvent, nous ne savons pas tout de ce qui se passe à l’échelle tissulaire et cellulaire. Cette formation permet de mettre en application les questions que nous nous posons. Je vais pouvoir travailler sur des mécanismes que je ne connais pas, soit dans le cadre d’un projet de don d’organe, soit faire des simulations ou d’autres expériences. »

Après sa thèse, Elodie, souhaite  faire de la recherche clinique ou expérimentale, pour y apporter une expertise sur la clinique et pouvoir orienter les chercheurs sur des projets de nouvelles recherches.

 

 

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