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"La HAS recommande de privilégier les lieux de soins dans lesquels exerce un professionnel de santé (pharmacies, centres de santé, laboratoires médicaux, etc.)", selon un communiqué publié aujourd’hui.
Sans préciser lesquels, elle préconise toutefois "d’ouvrir cette possibilité à d’autres lieux", qui respectent les critères de confidentialité et de qualité des soins et y recommande "la mise en place d’une zone d’attente dédiée".
"Quel que soit le lieu, la HAS recommande qu’une personne soit présente sur place afin d’entretenir et de préparer le lieu, puis d’accueillir et d’accompagner le patient lorsque ce dernier en fait la demande", ajoute le communiqué.
Cette personne "n’est pas forcément un professionnel de santé, mais elle est tenue à l’obligation du secret professionnel et doit être formée", souligne la HAS.
La HAS réfléchit à des actions de contrôle des critères de qualité ou un label de la téléconsultation
Pour formuler ses recommandations, la HAS a mobilisé l'ensemble des acteurs concernés (professionnels de santé, associations de patients, industriels et sociétés de la télésanté, institutionnels, etc.), notamment via des visites sur le terrain et une consultation publique qui s’est déroulée du 8 au 22 janvier.
L'autorité publique réfléchit à différentes actions de contrôle des critères de qualité, sous forme de déclaration des équipements implantés ou de label.
La SNCF avait annoncé l'an dernier le déploiement d'espaces de télémédecine pour lutter contre les déserts médicaux dans environ 300 gares d'ici à 2028.
Le décret sur l'agrément des sociétés de téléconsultation médicale, publié la semaine dernière, va notamment permettre aux sociétés de téléconsultation agréées de pouvoir salarier des médecins.
Le texte laisse inchangée l'obligation pour les médecins de consacrer un maximum de 20% de leur temps à la téléconsultation.
Avec AFP
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