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En 2012, l’Ordre recense 5 078 départs à la retraite pour 6 324 nouvelles inscriptions¹ : une balance nettement excédentaire, exception faite de rares spécialités comme l’ophtalmologie, la rhumatologie, la médecine du travail ou encore la dermatologie. Le résultat est là mais alors pourquoi le compte est-il bon?!
10 % DE MÉDECINS ÉTRANGERS
18 000 médecins étrangers exercent en France, soit près de 10 % de la population médicale ! Chaque année, 25 % des inscriptions à l’Ordre concernent des diplômes étrangers. Un chiffre qui ne cesse d’augmenter et qui compense le numerus clausus, non sans générer une certaine polémique…¹
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DES RETRAITÉS ACTIFS
Depuis 2009, grâce au cumul emploi/retraite, les médecins retraités peuvent cumuler leur retraite et le revenu d’une activité médicale et ce, sans restriction de revenu en milieu libéral. En 2018, ils représenteront 40 % des retraités !¹
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UN NUMERUS MOINS CLAUSUS…
Le numerus clausus ne cesse de varier. Il était au plus bas dans les années quatre-vingt-dix : 3 500 en 1993 contre 7 500 en 2014 ! Le creux de la vague est passé, voici la marée haute !¹
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UNE AUGMENTATION DU NOMBRE DE MÉDECINS !
En 2007, nous étions 198 814 en exercice et, en 2013, 199 419 : + 0,3 %¹. Une augmentation discrète maisbien réelle, et surtout cohérente ! Les projections prévoyaient une pénurie médicale mais les mesures prises pour l’endiguer semblent porter leurs fruits.
Et si jamais le trou démographique survient, il concernera avant tout les généralistes. Pour les autres spécialistes, il se pourrait qu’il risque même d’y avoir de la concurrence d’ici à 2020…
Source:
1. Atlas de la démographie médicale en France, CNOM, 2013.