Les antidépresseurs peuvent-ils influencer le déclin cognitif des patients atteints de démence ?

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Choisir le bon antidépresseur pour atténuer les symptômes dépressifs ou traiter des troubles du comportement, sans aggraver le déclin cognitif chez un patient atteint de démence reste complexe. En effet, les données sur les effets cognitifs des antidépresseurs dans cette population sont encore limitées. Pour aider à guider ce choix thérapeutique, une équipe suédoise a mené une étude de cohorte nationale à grande échelle, publiée en février dans BMC Medicine.

Les antidépresseurs peuvent-ils influencer le déclin cognitif des patients atteints de démence ?

© Midjourney x What's up Doc

Une association entre antidépresseurs, déclin cognitif et complications

L’étude repose sur les données de 18 740 patients atteints de troubles neurocognitifs, extraites du registre suédois SveDem (Swedish Registry for Cognitive/Dementia Disorders) entre 2007 et 2018. A l’aide du numéro unique attribué à chaque habitant, les chercheurs suédois ont relié ces données à d’autres registres nationaux comme celui sur la prescription médicale d’ordonnance et celui sur les décès. Parmi les Suédois du registre SveDem, 22,8 % ont reçu au moins une prescription d’antidépresseur après le diagnostic de démence.  

Les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) représentaient la classe d’antidépresseurs la plus prescrite (64,8 %), loin devant les tricycliques (ATC, 2,2 %), les i

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