Le succès de l'anesthésie-réanimation à la Réunion

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Le CHRU de La Réunion est choisi en 5e position par les futurs internes d’anesthésie-réanimation (+7 places cette année) et parmi les internes ayant choisi La Réunion, l’anesthésie-réa est la spécialité choisie en 1er. Nous avons interrogé le tout récemment nommé Pr Arnaud Winer du CHU Sud de La Réunion sur cette attractivité.

Le succès de l'anesthésie-réanimation à la Réunion

Arnaud est un anesthésiste-réanimateur engagé dans la formation en tant que directeur du département de médecine spécialisée de l’UFR de La Réunion, d’autant plus depuis le gain en autonomie de cette subdivision en 2007. Les résultats de sa subdivision et de l’anesth’-réa en particulier ne le laissent pas indifférent : « J’en suis très fier mais aussi un peu surpris ! » Aussi quand nous l’avons sollicité pour une interview, il s’est empressé d’en parler aux internes pour avoir aussi leur avis. « Notre cadre de vie est accueillant mais cela ne suffit pas. Nos internes sont entre 12 et 15. Ils sont identifiés, on se connaît et nous respectons facilement leurs intérêts comme leur personnalité. La plupart des PH aussi sont engagés dans l’encadrement et intègrent bien les internes aux blocs, contrairement à des structures avec nombre de stagiaires, étudiants, professionnels qui verrouillent un peu l’accès à la pratique. »

Un internat familial donc mais pas que ! « Il nous manquait un pôle universitaire. Depuis 3 ans, l’activité universitaire en termes de recherche, de biblio est installée et les internes le ressentent. Ils ont aussi un enseignement commun avec Bordeaux et Antilles-Guyane en visioconférence, ce qui les maintient en lien avec d’autres structures, notamment de la Métropole. Et ils ont aussi 3 semestres à faire au moins hors subdivision. »

Un enseignement riche, d’autant que le CHRU dispose d’un récent centre de simulation multidisciplinaire ce qui « crée un dynamisme supplémentaire et du travail de recherche en pédagogie ! » Arnaud fait aussi le compte avec ses assistants, au nombre de 4, tous d’anciens internes de la subdivision. Une marque de réussite !

De même, phénomène nouveau, il n’est pas rare que les internes en stage hors subdivision demandent à revenir plus tôt. « J’ai interrogé nos deux derniers internes très bien classés aux ECN L’un était dans une sous-colle où ils étaient motivés pour venir ici pour le cadre de vie sans perdre l’accès à un apprentissage cohérent. L’autre souhaitait venir ayant une image très positive de la formation dont il bénéficierait. »

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