Le rôle de la rémunération et de l'exercice

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Comme l'année dernière, les liens entre spécialités les plus choisies par les jeunes médecins et les rémunérations sont complexes. Pour en discuter, nous avons utilisé les ressources annuelles des médecins libéraux selon les données 2012 de la CARMF¹ et les ressources annuelles des médecins hospitaliers ayant un exercice libéral selon les données 2008-2010 de la Drees².

Le rôle de la rémunération et de l'exercice

Globalement, les spécialités les plus bas classées sont pourvues des rémunérations les plus basses.

Les spécialités qui semblent rémunératrices se retrouvent en première moitié du classement.

On constate cependant que les spécialités qui rapportent le plus ne sont pas nécessairement en tête, comme l’anesthésie-réanimation ou la chirurgie, des spécialités de plateaux techniques lourds plutôt boudées (lire article « Classement national 2014-2015 des spécialités les plus choisies »).

En dehors de la rémunération, on constate aussi que les premières spécialités choisies peuvent facilement s’exercer en salariat, en libéral ou en exercice mixte, ce qui est moins systématique pour les spécialités de fin de classement (médecin du travail, santé publique, génétique médicale, MPR…).

Ainsi les futurs médecins semblent privilégier des spécialités qui promettent, pour leur avenir, la meilleure qualité de vie possible. Cette qualité de vie consiste en un équilibre entre un revenu confortable et la liberté d’un exercice salarial ou libéral, avec un rythme de travail raisonnable.

RÉMUNÉRATIONS MOYENNES DE CES SPÉCIALITÉS EN LIBÉRAL

Source:

1. Caisse autonome de retraite des médecins de France : http://www.carmf.fr/chiffrescles/stats/2014/bnc2012.htm
2. Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques : Les honoraires des professionnels de santé libéraux entre 2008 et 2010 - N° 786 • décembre 2011.

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