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« C’est l’histoire de l’arroseur arrosé », résume Me Luc Abratkiewicz auprès de Midi Libre, l'avocat d’une ancienne salariée de l’Ordre régional des médecins.
Accusé de « violences psychologiques » par deux anciennes secrétaires, Jean Thévénot, gynécologue toulousain, avait répondu en portant plainte pour « diffamation publique », suite à la médiatisation de l’affaire.
Le tribunal judiciaire de Paris l’a débouté, dans un jugement rendu le 16 mai dernier, estimant que le médecin avait engagé une action abusive contre ses ex-salariées, rapporte Midi Libre. Il devra leur verser 4 000 euros chacune à titre de dommages et intérêts.
Contexte de fusion des Ordres
Les deux collègues avaient déposé plainte en mars 2021 pour « violences psychologiques ». Elles reprochent à leur ex-patron un « abus de pouvoir », du « harcèlement moral », une « conduite vexatoire », des « pressions psychologiques », des « injonctions contradictoires » ou encore des « exigences administratives excessives », au moment de la fusion des ordres de Midi-Pyrénées et du Languedoc-Roussillon, rappelle le quotidien.
Il poursuivait également des journalistes de France 3 suite à un reportage paru peu de temps après, et parlant de ses problèmes judiciaires en cours.
En interne, le CNOM avait aussi traduit en 2021 le gynécologue en chambre disciplinaire suite à la plainte des deux ex-salariées. Un an plus tard, il a écopé d’un avertissement, ce à quoi il a fait appel, explique Midi Libre.
Source:
Midi Libre
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