La télémédecine, un outil devenu incontournable ?

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En 2020, l’usage de la télémédecine a explosé en France. Une démocratisation, quantifiée par l’Institut Odoxa pour l’Agence numérique en Santé, qui a généré globalement un fort taux de satisfaction du côté des patients… mais aussi des soignants !    
 

La télémédecine, un outil devenu incontournable ?

Essayer la télémédecine, c’est l’adopter ? C’est en tout cas ce que semble suggérer les résultats de l’enquête menée par l’Institut Odoxa pour l’Agence Numérique en Santé dont les résultats ont été partagés le 13 janvier dernier.
 
En marge de la crise sanitaire, la pratique de la télémédecine a explosé en France. Du côté des patients, son usage a été multiplié par trois. Ainsi, ils seraient environ 20 % à s’y être essayé – contre 6 % en 2019. Pour autant, c’est bien sûr du côté des médecins généralistes que cette hausse a été la plus spectaculaire. Ces derniers l’auraient utilisé six fois plus que d’habitude.  « En passant de 12 % à 82 % de pratiquants en 12 mois », souligne l’étude. Une explosion qui a tout de même subi un ralentissement au sortir du premier confinement, même si son usage a continué à se démocratiser.
 
Bien que la situation sanitaire ait joué, la télémédecine semble en effet avoir convaincu ! Si la télémédecine génère un taux de satisfaction de 80 % en Europe, ce dernier grimpe à 88 % dans l’Hexagone. Les points positifs avancées ? « D’une part, la nécessité et d’autre part parce que les choses ont bien fonctionné sur le plan technique », indique Odoxa.
 
Du côté des médecins, l’engouement aussi est présent. Parmi les pratiquants, 78 % s’en estiment satisfaits. Un jugement positif éprouvé par l’expérience puisqu’ils auraient eu recours à cette solution environ 91 fois en moyenne. « Soit une progression de 10 points depuis juin et surtout un quadruplement en un an », souligne l’étude.
 
À l’avenir, cette pratique pourrait d’ailleurs faire de plus en plus d’adeptes. « Les médecins non-pratiquants disent qu’ils y auront bientôt recours », assure Odoxa. Un virage qui pourrait notamment être encouragé par l'intérêt des patients puisque 7 français sur 10 assurent qu’un seul mot de leur médecin leur suffirait à sauter le pas.
 

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