La peur du cabinet vide

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L’angoisse de la chaise est bien réelle. A tort ou à raison, elle fait très mal à l’initiative de l’installation.

La peur du cabinet vide

Olivier Peliks, directeur de la clinique Guillaume-de-Varye à Saint-Doulchard (18), explique, rassurant, qu’au fond cette inquiétude ne menace pas réellement le développement d’un cabinet. Il estime que la montée en puissance est assez rapide et propose dans sa clinique diverses dispositions pour assurer des revenus de démarrage, quel que soit le nombre de patients (lire aussi : Installation en clinique : le grand saut).

 

À l’inverse, Cédric et Hervé Jolly, frères et tous deux médecins généralistes, expliquent qu’ils ont bien souffert du manque de patients à l’ouverture. Au fond, ils estiment qu’ils ont surtout manqué d’une préparation pour se lancer.

En 2009, ils construisent leur propre cabinet et manquent de déposer le bilan… Dans leur témoignage, on comprend que rien ne préparait ces jeunes médecins à l’univers de l’entreprise médicale. Des expériences et des frayeurs très communicatives qui conduisent carrément Cédric à conseiller à ses confrères plus jeunes de tout simplement « quitter la France ».

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