Notre formation médicale y serait-elle pour quelque chose ? Ça va sans dire. L’hôpital, dans lequel grandissent tous les médecins, fait d’eux des êtres sociaux, prompts à l’échange clinique et au travail… en équipe. L’exercice individuel n’est donc plus naturel.
Et pourtant, il s’agit bien souvent de peurs infondées. L’exercice libéral jouit de nombreux substituts « socialisants » qui remplacent staff et autres séminaires hospitaliers. Entre autres, il en est un qui dépasse toutes les espérances et touche particulièrement les jeunes générations : les réseaux sociaux 2.0. Qu’il s’agisse de Twitter (lire « #docstoctoc, qui est là ? »), des réseaux sociaux communautaires du type Docatus ou DocCheck, ou encore d’Instagram, les possibilités d’échanges ne manquent pas. De là à penser que les réseaux 2.0 vont sauver l’isolement du libéral… l’avenir nous le dira.
Source:
1. Sondage MACSF, Barom`etre des professionnels de la santé, mars 2013