Dans son dernier communiqué de presse, la direction générale de la santé s’est appesantie sur la situation en Meuse et Meurthe-et-Moselle, où le seuil de vigilance a été dépassé, « fixé à 10 tests positifs pour 100 000 habitants. » Ce pic s’explique, poursuit la DGS, par « la détection de clusters, en cours de gestion, et sans risque d’échappement communautaire à l’heure actuelle ». Autre explication : des campagnes de détection de plus grande ampleur sont actuellement en cours dans la région. « Cette situation reflète donc une circulation virale réelle mais contrôlée, dans l’une des régions les plus touchées par l’épidémie », ajoute la DGS. Le virus continue à circuler, comme le montre le nombre de nouvelles situations de cas groupés ou « clusters » (218 cas groupés depuis le 9 mai, dont 8 nouveaux et 92 qui ne sont plus actifs).
Le 11 juin, « 11 124 personnes sont hospitalisées pour une infection COVID-19 et 136 nouvelles admissions ont été enregistrées en 24 heures ». Néanmoins, le solde en réanimation reste négatif avec 24 cas de moins que la veille. « 4 régions (Ile de France, Grand-Est, Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France) regroupent 72 % des patients hospitalisés en réanimation ».