« JEUNES MÉDECINS, VOUS VOUS LANCEZ EN LIBÉRAL ? LES BONS REFLEXES AVANT DE FRANCHIR LE PAS !

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Un cabinet (et son mobilier), une voiture, du matériel médical (tout dépend de votre spécialité), du matériel bureautique, une patientèle (en acheter une ?), des assurances à souscrire : voici tous les investissements auxquels vous allez devoir faire face en tant que futur libéral au lancement de votre activité. Autant dire que cette étape ne s’improvise pas ! Prêt, fiscalité, contrat, zone géographique : les défis sont nombreux. À vous de bien cerner vos besoins et de vous faire accompagner le mieux possible car un projet bien ficelé est un projet qui correspond à votre activité. On vous explique tout.

 

« JEUNES MÉDECINS,  VOUS VOUS LANCEZ EN LIBÉRAL ? LES BONS REFLEXES AVANT DE FRANCHIR LE PAS !

Donnez-moi des sous !

Vos revenus à venir seront garantis, votre prévisionnel vous l’a confirmé : vous allez générer des revenus importants ! Vous voilà conforté dans l’idée que votre installation en libéral est une bonne idée (à condition que la zone géographique que vous avez choisie soit propice et que la concurrence aux alentours ne soit pas trop grande). Petit hic pour l’instant, vos revenus (quasi inexistants pour les premiers mois) ne vous permettent pas de faire l’acquisition de votre futur local (et de votre équipement). La seule solution reste de contracter un prêt. « La plaie » allez-vous penser, « jamais on ne me prêtera autant ». Erreur ! Certaines banques qui ont une connaissance aigüe du secteur de la santé vous accompagnent dans la construction de votre projet : « Nous avons parmi nos clients des internes en médecine qui n’ont pas forcément de revenus immédiats importants, cela pourrait apparaître comme incompatible avec une demande de prêt pour les autres banques mais pas pour nous » explique Philippe Cornu, Directeur du marché des professionnels du Crédit Agricole SA « car ce qui est important pour nous c’est surtout les revenus que le futur libéral aura dans l’avenir ». Voilà une bonne nouvelle : on évalue ensemble chaque projet de façon personnalisée (frais de notaire, achat du matériel, etc.). Et côté taux : « Le Crédit Agricole est la première banque à être allée chercher des financements auprès de la BEI (Banque Européenne d’Investissement) pour proposer à nos clients, professionnels de santé des taux avantageux » poursuit-il.

Pour résumer : se tourner vers une banque qui connaît le secteur de la santé (et donc les spécificités d’une installation en cabinet, d’une pratique à l’hôpital ou en maison de santé) paraît le meilleur conseil à vous donner lorsqu’il s’agit de répondre de façon optimale aux questions de financement.

Lire aussi : Votre banquier, un allié de taille pour une iunstallation en libéral

 

Je veux gagner plus !

Vous ne le saviez peut-être pas mais vous pouvez investir pour développer votre activité. Comment ? Grâce à un montage financier adapté. Avec qui ? Votre banquier bien sûr mais pas seulement ! En fonction de votre situation, votre banquier pourra vous mettre en relation avec bon nombre de leurs partenaires (expert-comptable, avocat spécialiste etc), mais aussi vous aider à trouver des solutions de financements adaptées : « L’idée n’est pas de vendre nos offres mais de comprendre les besoins propres à chacun de nos clients pour leur proposer des solutions adaptées, car nous savons combien les financements sont importants au début d’une installation » poursuit Philippe Cornu. C’est ainsi que les futurs libéraux découvrent le ‘crédit-bail’ : « Un tiers des financements du matériel se fait par un crédit-bail. Il est très utile pour les professionnels de santé car il permet dans certains cas de trouver un levier financier et il est très souple – on peut choisir la durée du financement, le versement d’un apport ou encore choisir de différer les paiements ». Un médecin généraliste qui souhaite par exemple réaliser des actes d’épilation laser dans son cabinet pourra, pour financer l’achat de ces coûteuses machines, soit les louer (votre banquier sera la meilleure personne pour vous conseiller sur un crédit-bail), soit les acheter par un financement.

Même chose pour l’avance ou le « crédit trésorerie » qui permet de financer des besoins d’argent ponctuels et immédiats tels qu’un réapprovisionnement de stock, un solde de cotisation Urssaf, des travaux d’aménagement, etc.

 

Je veux développer mon activité

Votre activité est sur les rails ? Vous songez à la développer ? C’est signe que vous avez fait les bons choix aux bons moments et avec les bonnes personnes (votre banquier, votre expert-comptable pour ne citer qu’eux). Et qui dit développement de l’activité libérale, dit souvent ‘rachat de patientèle’. « Dans les 2/3 ans qui suivent leur installation, les jeunes médecins ont commencé à se faire la main et ont compris comment fonctionne le libéral. Ils sont plus à l’aise et souvent c’est dans ces moments qu’ils décident de racheter ou créer une patientèle » décrypte Philippe Cornu. Encore une fois, votre banquier (et le bon) sera le meilleur interlocuteur pour vous aiguiller et vous proposer un financement adapté. Généralement, le tarif d’une patientèle correspond à 30% voire 50% du chiffre d’affaires moyen brut des 3 dernières années activité. Il faudra alors réaliser un prévisionnel financier, établir un contrat de cession de patientèle et bien sûr contracter un nouveau prêt : « Le Conseiller santé du Crédit Agricole est avant tout très à l’écoute du professionnel de santé et ce afin de l’orienter et le mettre en lien avec tel ou tel spécialiste. Nous sommes un relai très important pour eux ». Idem pour le rachat des parts associés qui se fait dans un deuxième temps, une fois l’activité du libéral bien installée.

Lire aussi : Gestion administrative en libéral : comment la surmonter 

 

Un cabinet médical qui ne marche pas, c’est assez rare ! 

Léo Gonnet, 31 ans, pédopsychiatre à Marseille.

 

« En fin d’assistanat on ne dispose pas d’une marge financière suffisante pour acheter un local cash. Il fallait donc, pour financer avec mon associé notre futur cabinet médical, que nous passions par des activités de crédit. Nous avons rencontré plusieurs banques mais c’est grâce au Crédit Agricole que nous avons eu notre financement. Déjà on a tout de suite vu, avec leurs questions pertinentes et adaptées, qu’ils connaissaient le secteur de la santé. Ensuite les taux qu’ils nous proposaient étaient avantageux et les clauses que nous avons demandées ont été acceptées. En tant que médecins, on se doute bien que nous sommes des profils intéressants pour les banques car on devrait avoir des salaires cohérents. On a une activité qui présente peu de risques : un cabinet médical qui ne marche pas c’est assez rare, ce sont des anomalies statistiques. On sait que quand on va voir un banquier on a a priori peu de chances d’être recalé mais le Crédit Agricole a vraiment fait la différence avec les autres banques. Par leur expertise et par leurs offres.  Nous avons été financés à 110% sans apport et frais de notaire inclus. »

 

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