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« La vaccination protège la femme enceinte, le fœtus et le nourrisson. » Le ministère de la Santé indique que le risque d’accouchements prématurés est 22 fois plus élevé en cas d’infection au Covid durant la grossesse. « La primo-vaccination est efficace à 89% contre les hospitalisations de la maman et à 60% pour le nourrisson. »
Dans le contexte actuel d’épidémie de grippe, les signataires rappellent que la couverture vaccinale de cette maladie chez la femme est estimée à 21%. Encore plus alarmant, seulement 16% des femmes enceintes suivies par un généraliste sont vaccinées contre la coqueluche.
Il est important de noter que le taux de couverture vaccinale varie selon la situation socio-professionnelle et géographique. Dans Le Monde, nous pouvons lire : « Pour la grippe, [la couverture vaccinale] est significativement plus basse pour les femmes au chômage (10,7 %) que pour celles ayant des revenus élevés avec une activité professionnelle (31,8 %). »
Simplifier, rassurer et informer
« Si les causes de ce phénomène sont multiples, le manque de clarté de l’information, l’insuffisante perception du risque et la complexité du parcours vaccinal demeurent des freins importants. », explique la tribune. Pour les signataires, il faut simplifier le calendrier vaccinal.
Pour pallier le manque de vaccination maternelle, il faudrait favoriser « l’accès direct à la vaccination maternelle lors des consultations en médecine de ville et dans les structures hospitalières. » Autrement dit, mettre à disposition (gratuitement) des doses de vaccins dans les maternités, mais aussi dans les PMI et pour les professionnels de santé libéraux.
Autre point important souligné dans la tribune : « rassurer les femmes. » Les 52 signataires proposent de « renforcer l’information des femmes enceintes et de leurs proches à travers une campagne nationale de sensibilisation. Celle-ci serait déployée en amont de la Journée internationale d’action pour la santé des femmes, le 28 mai, et de la saison hivernale. »
L’objectif : lutter contre l’hésitation vaccinale et la crainte d’impact négatif de la vaccination sur le nourrisson. « Cette campagne aurait vocation […] à rassurer sur le rapport bénéfice-risque favorable. »