
© Midjourney x What's up Doc
Les 33 diagnostics erronés ont été découverts en octobre 2024 par l'hôpital universitaire d'Uppsala, au nord de Stockholm, après avoir constaté une « augmentation inexpliquée » du nombre de cas de femmes à risque de cancer de l'utérus.
L'établissement a annoncé jeudi avoir identifié 11 autres femmes ayant subi une ablation injustifiée de l'utérus en 2022, en plus d'une femme qui a également été mal diagnostiquée mais qui n'a pas subi d'opération.
Trop strict dans les diagnostics
« Nous souhaitons présenter nos excuses à toutes les femmes concernées par cette situation. Cela ne devrait pas se produire », a déclaré Johan Lugnegård, médecin en chef de l'hôpital universitaire d'Uppsala, cité dans un communiqué.
« Nous prenons cela très au sérieux et avons cherché à en déterminer toute l'ampleur et les causes », a-t-il ajouté.
Après dépistage, les femmes en question avaient été informées du fait qu'elles présentaient des modifications cellulaires précurseurs d'un cancer de l'utérus. Une intervention chirurgicale avait donc été recommandée et réalisée.
L'hôpital a par la suite admis avoir été trop strict dans ses évaluations. Il s'est engagé à examiner l'historique de cas similaires et ouvert la voie à des réparations financières.
Avec AFP
A voir aussi

La Consult' de Mélanie Autran : « Dire qu’on ne se trompe jamais, c’est déjà être dans le déni, c’est déjà un défaut de responsabilité. »

Une étude montre que la mortalité infantile en France n'a augmenté que dans les familles les plus pauvres

La HAS alerte dans son rapport 2024 sur les évènements indésirables graves, trois points noirs identifiés

La maltraitance dans les Ehpad continue, une structure fermée dans les Bouches-du-Rhône

Réseaux sociaux en psychiatrie : interdire ou accompagner ? La question qui divise
