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« Oui, je reconnais des actes d'abus sexuels sur ma petite-fille », a-t-il déclaré, en présence de son fils aîné, père de l'enfant, venu témoigner à la barre.
La victime étant toujours mineure, les actes sont « non-prescrits » et sont marqués au procès-verbal, a indiqué l'avocat général Stéphane Kellenberger.
A un mois et demi, la petite fille du médecin était déjà l’objet de ses fantasmes
Dans les carnets saisis en 2017 lors de l'interpellation de Joël Le Scouarnec pour le viol de sa voisine de six ans, le médecin évoque une vingtaine de fois ses « fantasmes » et des « exhibitions sexuelles » sur sa petite-fille. La première mention de ces pensées incestueuses sont décrites alors même qu’elle n’avait qu’un mois et demi.
A la suite de son aveu, la présidente de la cour a suspendu l'audience. Le fils aîné de l'accusé et sa compagne sont pris en charge par deux psychologues, a précisé le parquet à la presse.
Tout au long de son audition, le plus âgé des trois fils de Joël Le Scouarnec a éclairé la cour sur la personnalité de son père et le contexte familial, marqué par des incestes et agressions sexuelles multiples, commises ou non par l'accusé.
Avec AFP