Embrouille à la publi

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Les publications représentent des enjeux fondamentaux dans différents domaines, tant le financement hospitalier que les carrières des universitaires

Embrouille à la publi

Les publi comme atout à l’embauche

Aujourd’hui, tout passe par le score SIGAPS, calculé en multipliant le barème d’une revue avec le coefficient lié à la place de son nom dans la liste des auteurs de l’article publié et référencé medline. Plus il est élevé et plus on est « bankable ». Le SIGAPS n’était pourtant pas prévu à l’origine pour départager individuellement les médecins. Il permet avant tout de déterminer la part modulable des missions d’enseignements, de recherche, de référence et d’innovation reversée par l’Etat aux établissements de santé. C’est donc un indicateur comptable de productivité devenu… un mouchard bien avisé !

De fait, plus son SIGAPS est élevé, plus on rapporte à son établissement. Il y a fort à parier que cet indicateur n’a pas fini d’être scruté !

 

Carrière HU : business is business !

Des entreprises chinoises proposent, moyennant une rémunération adéquate (11.000€ !) de faire figurer son nom comme 1er co-auteur dans une revue à fort impact factor (IF)… Et si son porte-monnaie le permet, il est même possible de s’acheter un rédacteur pour écrire l'article de son choix à partir de données complètement inventées ou récupérées d'autres scientifiques. A l’extrême, il peut aussi être proposé de passer commande à des labos scientifiques pour mener des expériences à sa place ! Le côté obscur n’a pas fini de nous étonner…

Les gros dossiers

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