
La première fois où…
… tu as eu envie de faire médecine ?
Erick Petit : J’étais très littéraire et ai d’abord voulu être historien, puis psychanalyste. Je me suis engagé en médecine pour devenir psychiatre. Lors de mon service militaire au Val-de-Grâce, j’ai rencontré une équipe qui faisait de l’imagerie médicale de haut niveau, puis me suis passionné pour la gynécologie. Et suis retombé sur mes pieds dans une relation globale avec la patiente où je ne me focalise pas sur la seule lésion organique.
… tu as été touché par tes patientes ?
EP : En stage, on m’envoyait recevoir les femmes qui se présentaient à 3 heures du matin aux urgences : « Erick, va t’occuper des nanas qui nous font chier avec leurs règles douloureuses ». J’ai été marqué par le déni de la souffrance de la f

A voir aussi

Centres de santé mutualistes : un modèle qui coche (presque) toutes les cases

Médecin transphobe : le patient saisi le Défenseur des droits et obtient gain de cause
