Décrypter le nystagmus : l’enjeu du bon diagnostic pédiatrique pour éviter la confusion

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Le Dr Vasily Smirnov, médecin chercheur à l’INSERM, met en lumière les pièges diagnostiques du nystagmus chez l’enfant. Derrière des symptômes similaires peuvent se cacher des pathologies très différentes, et l’électrophysiologie visuelle  s’avère souvent plus pertinente que l’IRM.

Décrypter le nystagmus : l’enjeu du bon diagnostic pédiatrique pour éviter la confusion

© Midjourney x What's up Doc

Et si l’IRM n’était pas le meilleur réflexe face à un nystagmus infantile ?

C’est la question au cœur de l’intervention du Dr Vasily Smirnov, présentée lors du 131ème Congrès International de la Société Française d’Ophtalmologie, qui invite à repenser la stratégie diagnostique face à ce symptôme fréquent mais trompeur chez l’enfant.

Des symptômes identiques, des causes radicalement différentes

Le nystagmus peut être bénin ou révélateur d’une pathologie grave, neurologique ou ophtalmologique. L’enjeu est donc de taille : différencier une anomalie transitoire, comme les mouvements anormaux bénins du nourrisson qui disparaissent généralement avant 6 mois, d’une atteinte rétinienne, celle des voies optiques, d’une pathologie neurologique tumorale ou dégénérative.

Parmi les causes évoquées fi

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