Une accélération du Covid cette semaine, décidemment ce virus nous joue des tours. Le rapport du SPF est formel, le taux d’incidence est en augmentation dans tout le pays, et quand on dit tout le pays, c’est partout, partout : métropole comme outre-mer.
Ca faisait longtemps qu’on n’avait plus trop parlé de variant, alors nous sommes toujours sur Omicron, qui du coup n’est pas le plus virulent en termes de symptômes, mais quand même… Et donc nous en sommes au sous-lignage BA.5, quasiment omniprésent, c’est-à-dire dans 93% des séquences testées.
On va un petit peu reparler du vaccin, parce que malgré les différentes campagnes, radio et télévision, il semblerait qu’il y ait un petit ras le bol de se faire piquer : seulement 7,2% des 60-79 ans ont reçu un rappel adapté au variant Omicron, donc on peut se le dire, ce n’est pas énorme. Résultat, seulement 31,6% de cette population est désormais considérée comme protégée par la vaccination.
Et ce mardi 29 novembre, la première ministre, Elisabeth Borne a pris la parole au sujet de cette 9e vague de Covid en France. « L’épidémie de Covid repart, avec plus de 40 000 cas détectés par jour, une progression de 10% des hospitalisations sur une semaine, une hausse de 22% des hospitalisations en soin critique et 400 décès la semaine passée. Je lance un appel solennel. Respectons les gestes barrière, portons le masque dès que nous sommes avec des personnes fragiles ou dans des zones de promiscuités. »
La variole du singe change enfin de nom : mpox
Profitons pour faire un point sur la variole du singe. Au 29 novembre, 4 109 cas ont été confirmés d’infection par le virus Monkeypox, donc seulement 5 cas supplémentaire depuis le précédent comptage le 1er novembre. Donc est-ce qu’on peut se dire que c’est la fin ? Soyons optimistes et disons-le, oui c’est la fin. Mais juste avant que la maladie ne tire sa révérence pour de bon, l’OMS a pris le temps de la rebaptiser. La variole du singe s’appellera désormais mpox dans tous les pays.
On ne peut pas se quitter sans faire un point sur la bronchiolite, qui pèse tant sur les services pédiatriques hospitalier. Les bébés français sont frappés par la maladie avec une force sans précédent depuis une dizaine d’années. Et l’épidémie se poursuit à un haut niveau ces derniers jours, ont détaillé mercredi les autorités sanitaires.
La semaine dernière a été marquée par une « poursuite de l’augmentation des passages aux urgences et des hospitalisations pour bronchiolite chez les enfants de moins de deux ans en France métropolitaine », a résumé l’agence Santé publique France dans son bilan hebdomadaire.
Plus de 3 000 enfants ont encore été hospitalisés pour bronchiolite, une hausse de 16% par rapport aux sept jours précédents. Cela représente plus de la moitié des hospitalisations de bébés de moins de deux ans. Sous pression, le ministre de la Santé a déclenché il y a trois semaines un plan d’urgence national, dit ORSAN, prévu pour des situations sanitaires exceptionnelles.