Congrès mondial pour la nature : alerte rouge sur les prévisions

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La gestion de la santé comprend aussi bien celle des humains que celle des animaux et de l’environnement. C’est l’idée qui est ressortie de la conférence sur la réduction des risques de pandémie dans le cadre de l’IUCN ce lundi 6 septembre

Congrès mondial pour la nature : alerte rouge sur les prévisions

La gestion globale de la santé des humains, des animaux et de l’environnement était au cœur des préoccupations ce lundi 6 septembre lors d’une conférence du Congrès mondial pour la nature.

Et pour cause, la planète entière est marquée au fer rouge par la pandémie qui la secoue depuis plus d’un an et demi. Mais outre le Covid, de nombreuses pandémies ont pour origine un virus qui est passé de l’animal à l’Homme. Il s’agit d’ailleurs de la sixième depuis la grippe espagnole en 1918. Chaque année, deux nouveaux virus d’origine animale sont transmis à l’humain et les maladies infectieuses sont dans la grande majorité dues à la faune sauvage.

Face à un constat alarmant, les scientifiques présents ont exposé des pistes pour réduire les risques d’une future pandémie :

  • Réduire l’exploitation de la nature pour parvenir à 30% des zones terrestres et maritimes protégées ;
  • Surveiller le commerce d’espèces sauvages ;
  • Veiller à une meilleure hygiène dans la chaîne alimentaire ;
  • Réduire la dépendance aux produits issus d’élevage.

Autre élément important évoqué, ne pas attendre une épidémie pour chercher à mieux connaitre les espèces à risques. La motion One earth – One health qui sera soumise au vote des 160 pays participant à l’IUCN a donc pour but d’atteindre une coordination des efforts pour construire un système tenant compte de tous les paramètres du monde vivant.

Car, comme l’a énoncé en préambule le ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves le Drian : « l’humanité ne saurait bien vivre elle-même sur une planète malade ».  

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