CHU de Rennes : les médecins qui avaient accusés leurs chefs d'harcèlement dans un article de Paris Match n'ont pas obtenu gain de cause

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Humiliations quotidiennes, brimades, surmenage, violences verbales, harcèlement moral et sexuel. Plusieurs médecins racontaient leurs années d’enfer au service de neurochirurgie du CHU de Rennes et nomment leurs bourreaux, deux professeurs aux pratiques médiévales. Pourtant, ce 24 septembre, la justice a classé sans suite l'affaire.

CHU de Rennes : les médecins qui avaient accusés leurs chefs d'harcèlement dans un article de Paris Match n'ont pas obtenu gain de cause

Dans les colonnes de Paris Match, des témoignages accablants et glaçants.

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Mise à jour :

Le parquet de Rennes a indiqué mardi 23 septembre  avoir classé sans suite une enquête pour harcèlement contre deux anciens chefs de service du CHU de Rennes, ouverte à la suite d'une plainte de trois médecins et de l'Intersyndicale nationale des internes (ISNI).

« Les propos et les comportements reprochés aux deux mis en cause (...) ne correspondent pas suffisamment, au sens du parquet, à l'ensemble des éléments exigés par le texte et par la jurisprudence pour caractériser valablement le harcèlement moral au travail », explique Frédéric Teillet à l'AFP.

« Une infraction pénalement punissable ne peut seulement se déduire d'agissements professionnellement critiquables, resitués, en l'espèce, dans un contexte de pénurie institutionnelle générateur de souffrances trou

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