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Ces coûts cachés, appelés « RACI » pour restes à charge invisibles, sont des frais liés à la santé, au handicap ou à la perte d’autonomie, qui ne sont pas suivis dans les bases de données habituelles. Il s’agit d’ « achat de petit matériel de soin, de produits qui soulagent des effets secondaires, d’aides techniques, de frais d’alimentation ». Il s’agit aussi de consultations de médecine complémentaire qui ne font que rarement l’objet de remboursement par les mutuelles, comme des séances de psychothérapie ou d’ostéopathie.
Pour mettre ces coûts en évidence, France Assos santé, le collectif qui regroupe près de 100 associations de patients et d’usagers, a commandé une étude auprès de Sanoïa. Auprès de 3 100 personnes malades chroniques, en situation de handicap ou de perte d/p>
