28 mars 2019 - 11:30, mise à jour le 13 décembre 2022 - 16:29
Presque parfait
Difficile de faire sortir des points négatifs de la bouche de Candice, tant son CHU paraît idyllique. Pour cette interne en 3e année de pédiatrie, « les équipes sont sympas », le CHU est « bien localisé » (un hôpital en centre-ville, les périphériques à une vingtaine de minutes), la ville est « jolie », notamment ses « bords d’eau où il fait bon se balader » et ses « nombreuses terrasses de cafés ». Le CHU est également « un bon centre de référence » car « on a de très bons praticiens, donc, en général, on n’est pas obligés d’envoyer les patients ailleurs. On a un hôpital à part entière, toutes les sous-spécialités sont représentées, on peut donc suivre son patient de A à Z ». Autre avantage, « ce sont les internes qui font les conférences pour les externes au CHU. Cela permet de rester proche des externes, de leur manière d’apprendre, mais aussi de transmettre ce qu’on aime faire tous les jours et de former les futures générations ». Mais alors, ces satanés points négatifs pour équilibrer la balance ? « Ce n’est pas propre au CHU, mais les internes sont en sous-effectifs, concède Candice. On travaille énormément, on fait plus de gardes et moins d’horaires, et on n’a pas forcément le temps de se former à la théorie comme on le voudrait ou de profiter de tout le reste… ». Certes… Et un véritable point négatif propre au CHU ? « Il y a trop de queue au Relais H, la cafète de l’hôpital. » Ah… enfin !