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« Les chiffres, on leur fait dire ce qu’on veut. » Ce que révèle surtout cette phrase, c’est le caractère populiste, voire complotiste, de celui qui la prononce. Pour autant, elle a le mérite de mettre en lumière les intentions de la personne qui manie les chiffres autant que les chiffres eux-mêmes. Un changement de perspective particulièrement utile quand on cherche à mesurer la violence perpétrée à l’encontre des médecins : les chiffres en la matière sont abondants et largement diffusés, mais ils sont loin de pouvoir donner une image fidèle de ce qui se passe sur le terrain. Ils renseignent donc moins sur la réalité du phénomène que sur le niveau de préoccupation à ce sujet.
Concernant la violence dont les médecins sont victimes, on dispose principalement de deux sources : d’un côt

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