Une médecin régulatrice du Samu jugée pour homicide involontaire, suite au décès d'une fillette de 7 ans

Article Article

En janvier 2017, une enfant de 7 ans avait été retrouvée morte dans son lit au petit matin, après deux jours de maux de ventre et de vomissements, à Lohuec (Côtes-d’Armor). Hier, jeudi 14 mars, la médecin régulatrice du Samu 22 qui avait traité l’appel de sa mère était jugée pour homicide involontaire. Le tribunal rendra sa décision le 16 mai, selon Ouest France.

Une médecin régulatrice du Samu jugée pour homicide involontaire, suite au décès d'une fillette de 7 ans

© Midjourney x What's up Doc

Mise à jour du 17 mai : 

Le verdict est tombé : le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc a condamné la médecin régulatrice du Samu à un an d'emprisonnement avec sursis pour homicide involontaire, selon l'AFP, qui confirme une information de Ouest France. Une peine assortie d'une interdiction définitive d'exercer la profession de médecin régulateur du Samu. 

Article du 15 mars : 

Trois minutes et sept secondes. C’est le temps qu’a duré la conversation entre cette maman et la médecin régulatrice du Samu. Ce 15 janvier 2017, à 21 h 36, la Lohuécoise appelle les pompiers, avant d’être redirigée vers le 15. Depuis la veille, sa fille de 7 ans a des maux de ventre et régurgite « tous les aliments et boissons ». Elle soupçonne une indigestion, explique que la fillette a mangé une large portion de fruits en boîte « sans lui demander ». Mais s’inquiète des texture et couleur - « marron comme du chocolat » - du vomi.

Avant son échange avec la médecin régulatrice, la mère inquiète avait d’abord joint les pompiers. C’est eux qui l’avaient orientée vers le Samu. L’assistant de régulation, ne percevant pas la gravité ni l’urgence, l’avait ré-adressée vers la médecin de régulation de garde ce soir-là. C’est là qu’après un bref échange la médecin, aujourd’hui âgée de 62 ans, conseille à la mère de « couvrir l’enfant et de la mettre à la diète ». Fin de l’appel.

Le lendemain matin, la maman découvre sa fillette décédée dans son lit

Le lendemain matin, la mère découvre sa fille décédée dans son lit. L'autopsie révélera une « occlusion intestinale haute » comme cause de décès. L'information judiciaire ouverte mènera à la mise en examen de la médecin régulatrice du Samu. Les experts concluront à des « manquements caractérisés » dans la prise en charge.

Face au tribunal, la médecin régulatrice du Samu affirme dans Ouest France avoir agi en "adéquation avec les informations qu'[elle avait]""Il n’y a eu ni négligence, ni maladresse, ni inattention", a défendu son avocat, Me Maxime Louvet dans le quotidien breton.

https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/justice-pour-naomi-loperatrice-du-samu-mise-en-examen-pour-non-assistance-personne-en

Le procureur, quant à lui, a recquis 18 mois de prison avec sursis, l'interdiction définitive d’exercer en tant que médecin urgentiste, et une amende de 15 000 euros à verser à la famille de la fillette. La décision finale est attendue pour le 16 mai prochain.

2 commentaire(s)
Dominique M Santé Publique 18 décembre 2024 07:55

malheureux  mais  lorsque l'on n'est pas infirmier ou médecin l'on ne doit pas être standardiste auprès du 15 ,cela coule de source ,c'est la place aux professionnels diplômés   qui sauront comprendre l'urgence ,mais surtout il devrait avoir des infirmiers  de garde dont le SAMU pourrait envoyer pour évaluer et donner les premiers soins ,et lorsque le médecin n'est pas certain de maitriser  il se doit de demander a ses confrères ,mais en aucun cas laisser les personnes en détresses ,et pour les personnes qui osent appeler pour des choses inventées de toutes pièces punition sévère 7500€ d'amende a devoir régler bien que  même qu'elle n'en aurait pas les moyens financiers suffisant ,l'on prélèverait un minima de 100€ sur les prestations que coupable , perçoit ,que le coupable  se souvienne  , l'on a pas droit de faire déplacer le SAMU ni les Pompiers pour s'amuser ,la loi doit se montrer FERME. c'est tout .

Dominique M Santé Publique 18 décembre 2024 08:05

'c'est terrible pour cette Maman impuissante qui ne fut pas écoutée , et a qui l'on a conseillé et qui ensuite découvre sa fille morte dans le lit ,l'horreur ,si cela m'arrivait je m'en relèverait pas ,j'ai connu enfant un petitJean-Jacques M fils de Odile ,Odile qui avait travaillé avec Maman a l'Institution Saint-Martin  ,et qui était Amies ,Jean-Jacques est décédé  d'un appendicite  il avait 8 ans ,bien qu'elle avait une Fille ,jamais cette Amie de Maman ne s'en est remise ,ni son Mari ,leurs vies n'étaient plus celle d'avant ,et figurez vous que leur Médecin n'avait pas même demandé de prise de sang .

Cet enfant est décédé a 8 ans a HURLER ,c'est terrible  ,aujourd'hui les parents de Jean-jacques ce petit garçon eux aussi sont décédés ,et assez jeunes ,Maman elle est arrivée a 88 ans et demi .

Les gros dossiers

+ De gros dossiers