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Les conseillers ordinaux ont relevé « des erreurs » dans les réponses du médecin, septuagénaire, à des cas cliniques, révélant « une pratique ancienne sans réelle remise à niveau ni aucune réflexivité ». Face à ce constat, l’Ordre a « préconisé une mise à jour des connaissances en médecine générale sous la forme d’un stage de trois mois et d’un diplôme de formation continue en médecine générale d’une durée d’un an ».
Les contestations du médecin n’ont pas été convaincantes
Le médecin incriminé a contesté cette sanction en saisissant le Conseil d’État. Il estimait disposer « de l’ensemble des compétences requises pour exercer la médecine général » et se défendait d’avoir une « pratique professionnelle dangereuse », en contradiction avec le jugement ordinal.
Le Conseil d’État a rendu son verdict le 5 juin 2024 dans un arrêt qui vient d’être rendu public, rejetant la requête du généraliste et confirmant ainsi la décision de l’Ordre des médecins et condamne le médecin à verser 3 000 euros de frais de justice aux instances ordinales.
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