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Voilà quelques jours que l’on vous parle de réserve sanitaire. Vous vous dites « pourquoi pas ». Mais vous posez la question : « Et mon job, j’en fais quoi ? ». La réponse tient en une phrase : vous le gardez. Car la réserve sanitaire a été pensée pour les médecins qui bossent déjà, même à temps plein.
L’EPRUS s’adapte à nous
La durée des missions n’excède pas 15 jours, et celles-ci sont rémunérées en conséquence. Les périodes de formation sont aussi très courtes. Elles sont donc parfaitement cumulables avec un job. En libéral, la rémunération correspond au revenu moyen dans notre spécialité. Celle des salariés est identique au salaire habituel, versé par notre employeur lui-même remboursé par l’EPRUS, le temps de la mission. Bien sûr, cela implique que l’employeur ait été prévenu en amont de notre engagement, et qu’il ait accepté de signer la convention établie par l’EPRUS. Mais cela n’est qu’une formalité !
L'EPRUS s'occupe de tout
Même les étudiants en médecine peuvent être missionnés. Dans ce cas, ils sont payés autant qu’un infirmier 1er échelon. La seule difficulté concerne les internes, dont le statut hybride complique les démarches. « La loi ne l’a pas prévu mais on trouve des solutions » rapporte Clara de Bort, cheffe du pôle réserve sanitaire à l’EPRUS. Une chose est sûre, l’EPRUS se plie en quatre pour nous accueillir et organiser la mission de A à Z. Ce qui nous change, avouons-le, de notre job habituel.
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Publié par AP