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Coordonnée par le ministère de la Santé et Santé publique France, cette semaine s’appuie sur une mobilisation nationale et locale, via les ARS et les acteurs de terrain.
« La santé sexuelle ne se résume pas à l’absence de maladie : elle repose sur le respect des droits, l’accès équitable et facilité à l’information et aux soins, la prévention des violences et la reconnaissance de toutes les sexualités, sans discrimination », a écrit le ministère de la Santé dans un communiqué lundi.
Ainsi, quatre axes de sensibilisation sont mis en avant cette année : la prévention des IST, la contraception, le respect du consentement, et les troubles de la sexualité, souvent passés sous silence.
Des mesures depuis plusieurs années
Cette mobilisation « s’inscrit dans une politique de santé publique volontariste » portée depuis plusieurs années, continue le ministère.
Ainsi, plusieurs mesures pour faciliter l’accès aux soins sexuels ont vu le jour depuis 2022, comme la prise en charge intégrale de la contraception pour les femmes de moins de 26 ans, la contraception hormonale d’urgence gratuite pour tous, le dépistage du VIH sans ordonnance et sans limite d’âge, les préservatifs gratuits en pharmacie, ou encore des consultations longues de santé sexuelle prises en charge à 100 % pour les jeunes.
Alors qu’en janvier 2025, la France a célébré les 50 ans de la loi Veil, légalisant l’accès à l’IVG, la Semaine de la santé sexuelle « s’inscrit dans une continuité : garantir à toutes et tous l’accès à des droits effectifs, renforcer la prévention, lutter contre les violences et faire de l’information est un levier d’émancipation », conclut le ministère de la Santé.