Grosse épidémie de gastro dans un collège du Sud, des centaines d'élèves et leurs parents touchés

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Quelque 400 collégiens d'un collège de la périphérie de Perpignan (Pyrénées-Orientales) ont souffert d'une gastro-entérite en fin de semaine dernière, l'affection touchant désormais des dizaines de parents.

Grosse épidémie de gastro dans un collège du Sud, des centaines d'élèves et leurs parents touchés

© Midjourney x What's up Doc

 

Dès vendredi matin, « 10 élèves du collège Jules-Verne ont été malades. Ils ont commencé à avoir des vomissements, des maux de tête, des maux de ventre et on a commencé un peu à s'inquiéter », a expliqué, la maire de la commune (Le Soler) Armelle Revel-Fourcade, précisant que ces dix cas avaient été signalés à l’ARS.

Vendredi après-midi, « le principal a décidé d'évacuer le collège et l'ARS est venue faire des prélèvements d'eau », puis « vendredi soir à peu près une cinquantaine d'enfants sont allés aux urgences parce que la situation s'aggravait, et on avait à peu près 200 élèves malades », a encore précisé Armelle Revel-Fourcade.

Samedi, 13 collégiens ont été hospitalisés pour être réhydratés. Lundi, plus aucun d'entre eux n'était hospitalisé.

Réouverture lundi

« Sauf que depuis hier (dimanche), les parents d'enfants malades sont devenus malades. Depuis ce matin, on a énormément de parents qui nous informent qu'ils sont malades et qu'ils ont les mêmes symptômes », toujours d'après Armelle Revel-Fourcade.

De son côté, l'ARS a fait savoir que « les premiers résultats ne révèlent aucune non-conformité des échantillons d’eau, prélevés à plusieurs endroits, dans l’enceinte du collège et à proximité de celui-ci ».

La maire du Soler, bourg de 8 000 habitants près de Perpignan, souhaite des prélèvements supplémentaires sur les fontaines à eau de la cantine.

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Le collège a rouvert lundi matin, après avoir été « désinfecté » vers 6h. Une cellule de crise rassemblant ARS, gendarmerie, police municipale et Direction départementale de la protection des populations (DDPP) s'y est réunie. La DDPP devait faire des prélèvements sur les repas témoins de jeudi midi et de vendredi midi, a encore déclaré Armelle Revel-Fourcade.

Avec AFP

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