“Sale p...”, “trop lente”, “mal baisée”... La violence ordinaire contre les médecins

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Depuis le mois de juin, les agressions envers les professionnels de santé sont davantage sanctionnées. Mais encore faut-il savoir caractériser la violence et accepter de se reconnaître victime. 

“Sale p...”, “trop lente”, “mal baisée”... La violence ordinaire contre les médecins

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Insultes, propos discriminants, harcèlement sexuel, coups… En 2023, 1 581 médecins ont fait une déclaration d’incident à l’Ordre, ce qui représente 0,8 % d’entre eux. Des chiffres qui sous-estiment très probablement le nombre de faits de violence mais qui augmentent continuellement depuis 2020. 

En termes de spécialités, les plus touchés sont les médecins généralistes (64 % des cas déclarés). Viennent ensuite les psychiatres, les ophtalmos, les médecins du travail et les dermatos. Dans trois cas sur quatre, cette violence prend la forme d'agressions verbales (insultes, dénigrement, propos sexistes, racistes ou LGBTphobes) et de menaces. Par ailleurs, ce sont les femmes et les personnes minorisées qui sont les premières victimes. 

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