
© Midjourney x What's up Doc
L’histoire se termine bien pour la famille, mais la situation aurait pu « virer au drame », dénonce aujourd’hui Mauricia Guenengaye auprès du journal local Le Bien public.
Le 1er novembre dernier, la Bourguignonne a en effet accouché sur le parking de l’hôpital privé de Dijon-Bourgogne (HPDB), sous les yeux de son mari et de sa fille de 4 ans.
Cette nuit-là, le travail est déjà bien entamé quand la famille se rend aux urgences. Mais l’accueil de nuit évalue mal la situation, et refuse de la prendre en charge, la réorientant vers le service maternité, malgré l’insistance du papa.
« Il avait les lèvres bleues »
La patiente, incapable de marcher, n’arrivera pas jusqu’au service indiqué. Elle a été secourue par un témoin et allongée sur un banc.
Elle a donné naissance à son bébé avec l’aide de cet homme, de son mari, puis, enfin, d’une équipe médicale qui les a rejoints. « J’ai la sensation qu’on nous a volés ce moment », déplore la mère de famille, qui reste choquée.
Heureusement, la mère et petit garçon se portent bien et ont été pris en charge par l’hôpital. Mais la colère demeure : « Si on nous avait ouvert, mon fils serait né au chaud, pas dehors. Il avait les lèvres bleues et a fait deux heures de couveuse », continue-t-elle auprès du journal.
L’hôpital a reconnu « une situation exceptionnelle » et « un dysfonctionnement ». Selon Valérie Fakhoury, directrice de l’établissement, le personnel des urgences aurait minimisé le caractère imminent de l’accouchement et aurait respecté les protocoles en vigueur pour l’accueil de nuit, en orientant la famille vers la maternité.
Elle assure également avoir pris contact avec la maman, lui proposant notamment un soutien pour elle et sa fille aînée.
Source:
Le Bien public / 20 minutes
A voir aussi

La Consult' de Pierre Setbon : « Se sentir stressé double le risque de crise cardiaque, et on s’en fout complètement ! »
