Rançongiciel : Des cliniques de soins non-urgents pour étudiants, visées

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Dans la nuit du 16 au 17 avril, une cyberattaque visant la Fondation Santé des Étudiants de France a été détectée. Depuis, les 2 700 salariés du groupe travaillent dans des conditions dégradées.

Rançongiciel : Des cliniques de soins non-urgents pour étudiants, visées

Les cyberattaques se suivent, mais ne se ressemblent jamais. Le 16 avril, la Fondation santé des étudiants de France (FSEF), qui gère 13 cliniques de soins non-urgents, a été victime d’un attaque d’ampleur. Un rançongiciel a, en effet, rendu inaccessible les données de santé des patients.

Bonne nouvelle cependant. Le directeur général, Vincent Beaugrand, a affirmé à l’AFP qu’il n’y avait « pas d’impact pour les patients ».  « Aucun changement » n’aurait d’ailleurs été nécessaire dans leur prise en charge. Situées majoritairement en Ile-de-France - mais également dans d’autres départements comme les Alpes Maritimes, ces établissements de santé sont chargés de réaliser des soins en psychiatrie ou encore de la réadaptation à destination des adolescents et jeunes adultes.

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C'est dans la nuit de jeudi 16 à vendredi 17 que cette cyberattaque a été détectée. Dans la foulée, elle a été signalée à l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI). Une plainte a par la suite été déposée au commissariat de Paris.

L’accès aux « outils prioritaires », quant à lui, devrait être rétabli d’ici « à la fin de semaine », a indiqué le directeur général. En attendant, les 2 700 salariés du groupe apprennent tout de même à se refamiliariser avec le crayon et le papier. 

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