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C’est par un communiqué de presse que l’agence régionale de santé d’Ile-de-France a mis un point final à la crise des internes en médecine générale d’Ile-de-France, en proposant un bilan de la deuxième procédure de choix. Rappelant dans un premier temps que « L’issue de la première procédure de choix des internes de médecine générale laissait craindre de fortes tensions dans de nombreux services de pédiatrie de petite et de grande couronne », l’ARS souligne que « la mise en évidence d’une non-conformité lors de la première procédure de choix a conduit l’ARS Île-de-France à relancer en urgence la procédure ».
Lors de la nouvelle procédure de choix, qui s’est déroulée le 29 octobre et non plus le 28 octobre, suite à un mouvement social des étudiants concernés par l’annulation de la première procédure de choix, « 182 internes de médecine générale ont choisi un stage en pédiatrie pour le semestre d’hiver 2019 contre 159 lors de la première procédure, soit 23 internes de plus. Leur répartition entre Paris, la petite et la grande couronne s’avère plus équilibrée ». Malgré ce rééquilibrage, note l’ARS, des postes restent cependant vacants dans certains établissements, « le nombre de postes ouverts étant réglementairement supérieur au nombre d’internes susceptibles de les choisir ». Le Nord des Yvelines est en situation de fragilité, pour l’ARS.
Entre le premier et le second, 267 internes ont dû changer de lieux de stages ; dans l’entretien qu’il nous a accordé, Aurélien Rousseau évoquait plutôt une soixantaine de changements. Ces 267 internes recevront donc une prime de 400 euros bruts mensuels, pendant toute la durée de leur stage.