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Alors que la santé publique, du fait de l’épidémie de Covid19, devient une priorité nationale, le recrutement de médecins inspecteurs en santé publique est toujours aussi faible. Dans un arrêté publié au Journal officiel du 6 septembre, le ministère des solidarités et de la santé précise le nombre de postes « offerts au titre de l’année 2020 aux concours externes et internes pour le recrutement de médecins inspecteurs de santé publique ». 12 postes sont ouverts en concours externe, et 3 postes en concours interne. Soit le même nombre de postes qu’en 2019 et en 2018. Pourtant, le centre national de gestion, en charge de l’organisation de ces concours, précise bien que « les médecins inspecteurs de santé publique (MISP) sont des acteurs essentiels de la politique de santé publique ». Ils peuvent être « chargés de fonctions d’expertise, assurer des missions de conception (élaboration des programmes régionaux de santé par exemple, ingénierie de projet pour des missions de réorganisation de l’offre de soins), des missions d’observation de l’état de santé d’une population, d’évaluation des politiques régionales de santé. Ils peuvent en outre assurer des fonctions d’inspection et de contrôle des établissements de santé ». Le concours externe est organisé en deux phases : une phase d’admissibilité (sur examen de dossier) et une phase d’admission (épreuve orale). La formation est assurée par les agences régionales de santé, pendant une période d’au moins un an.
Le concours interne est réservé aux « médecins fonctionnaires et agents de l’Etat, des collectivités territoriales et des établissements publics qui en dépendent ainsi qu’aux médecins en fonctions dans une organisation internationale intergouvernementale, justifiant au moins de trois années de services effectifs en cette qualité au 1er janvier de l’année du concours ». Comme pour le concours externe, le concours interne comporte une phase d’admissibilité (examen de dossiers) et une phase d’admission sous la forme d’un entretien oral avec un jury.