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Les médecins qui respectent cette nouvelle directive se verront gratifiés d'une prime de 1 000 euros à la fin de l'année. Au micro de TF1, le Dr Jean-Luc Leymarie explique : « De temps en temps, quand on est pris dans un flot de travail, on oublie. La personne vient, il y a quelqu’un derrière et on n’est pas assez attentif. À la fois, la piqûre de rappel, c’est pour les patients, mais c’est aussi pour les médecins. »
Les patients, quant à eux, semblent bien accueillis par cette mesure. « Les médicaments, c’est sûr que c’est bien, mais il y a toujours un bénéfice-risque et je pense que réduire la consommation de médicaments, ça ne peut qu’être bénéfique pour les gens », confie l'une d’elles à TF1.
Une autre patiente ajoute : « Au Japon, vous savez, on vous distribue 6 pilules si vous avez besoin de 6, et pas 7, ce qui évite de jeter des médicaments et d’avoir la bonne dose prescrite ».
Pourquoi cette mesure ?
Cette gestion plus stricte des prescriptions a pour but de mieux maîtriser les coûts de santé, comme le précise Marguerite Cazeneuve, directrice déléguée de la CNAM : « Notre objectif est de diminuer la consommation de médicaments antibiotiques de 25 % d’ici 2027. »
Le coût de cette prime est estimé à plusieurs dizaines de millions d'euros, mais l'Assurance maladie espère réaliser des économies bien plus importantes à long terme.
Environ un médecin généraliste sur trois touchera cette prime, car il prescrit déjà moins que la moyenne nationale. Pour les autres, ils devront réduire leurs prescriptions de 10 % par rapport à l’année précédente pour y prétendre.
Cette initiative vise à favoriser une pratique plus responsable de la médecine, tout en permettant de mieux gérer les dépenses publiques dans le secteur de la santé.
Extrait du serment d'Hippocrate : "Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire."
Voici comment sont perçus par l'assurance maladie nos médecins dévoués : Des individus marchant à la carotte et au bâton.
Totalement en contradiction avec cet extrait du "Serment d'Hippocrate".
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