Le vaccin Pfizer-BioNTech, paré pour lutter contre le variant anglais ?

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Presse auscultée. D’après une étude menée par la société Pfizer-BioNTech, le vaccin Comirnaty serait bien efficace pour lutter contre la mutation anglaise du virus !
 

Le vaccin Pfizer-BioNTech, paré pour lutter contre le variant anglais ?

Ça vient de tomber ! Le vaccin développé par Pfizer et BioNTech serait bel et bien efficace pour lutter contre la nouvelle souche anglaise de la Covid-19. Une bonne nouvelle, soutenue par le travail de chercheurs de Pfizer-BioNTech, que le Financial Times a décidé de relayer. « Des chercheurs du siège de BioNTech à Mayance ont découvert qu’une version en tube à essai du virus portant toutes les mutations de la nouvelle souche était bien neutralisée par les anticorps », indique nos confrères. Un résultat encourageant obtenu après avoir confronté le variant VoC 202012/01 au sang de seize patients traités lors d’essais précédents. « La moitié avait plus de 55 ans », souligne le Financial Times. Si cette étude n’a pas encore été revue par des pairs, elle a poussé les chercheurs à conclure que la solution développée par leur entreprise était bien en mesure de neutraliser la version anglaise de manière « équivalente » à la version initiale SARS-CoV-2. Pour rappel, le nombre important de mutations générées par cette nouvelle version du virus avait pourtant amené les spécialistes à craindre qu’il ne soit capable de contourner les défenses immunitaires créées par les vaccins. Au travers de cette étude, les scientifiques ont tout de même tenu à rappeler que « l’évolution continue de SARS-CoV-2 » nécessite « une surveillance continue » afin de maintenir l’efficacité de la protection des vaccins autorisés. Dans leur viseur notamment ? Le variant sud-africain. « Un groupe de scientifiques a averti que les vaccins pourraient être moins efficaces contre la souche [sud-africaine]. […] Elle dispose en effet d’une mutation supplémentaire dans une partie clé de la protéine de pointe que le virus utilise pour pénétrer dans les cellules humaines », rappelle le Financial Times. Un travail d’ampleur donc… qui ne fait que commencer ! Pour en savoir plus, c’est par ici. Et pour lire l’étude, c’est par  !
 

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