Le fonds Josefa des prs Fourtillan et Joyeux portent plainte pour diffamation contre l'ANSM

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Si l'ANSM a interdit les essais illégaux du fonds Josefa des professeurs Jean-Bernard Fourtillan et Henri Joyeux, dirigeants du fonds Josefa, ces derniers ne comptent pas se laisser faire et ont eux aussi porter plainte pour diffamation contre le directeur de l'inspection de l'ANSM, Bernard Celli. 

Le fonds Josefa des prs Fourtillan et Joyeux portent plainte pour diffamation contre l'ANSM

Avertie d’un essai illégal sur des patients atteints de la maladie de Parkinson, Alzheimer et autres pathologies neurologiques, l’agence nationale de sécurité du médicament et (ANSM) avait demandé au professeur Jean-Bernard Fourtillan de cesser immédiatement cet essai et d’informer sans délai  chaque participant de cette interdiction. Et d’ajouter : « Les personnes qui auraient participé à cette expérimentation sont invitées à ne plus utiliser les produits testés (patchs cutanés de Valentonine et 6-méthoxy-harmalan) et à consulter rapidement leur médecin traitant pour réaliser un bilan de santé et s’assurer que leur pathologie est traitée de façon adéquate. » 350 personnes auraient été recrutées pour ces essais cliniques sauvages. De facto, l’ANSM portait l’affaire en justice. Mais ne s’attendait pas à être poursuivi... 

Diffamation

Car le professeur Jean-Bernard Fourtillan et le fonds Josefa ne s’avouent pas vaincus. Ils ont décidé de déposer plainte, également.
Dans un communiqué de presse relayé de manière ironique par le youtuber Asclepios, le fonds Josefa et le professeur Jean-Bernard Fourtillan annoncent citer à « comparaitre le directeur de l’inspection de l’ANSM afin qu’il reponde de ses propos diffamatoires prononcés à leur encontre », en l’occurrence Bernard Celli. Il lui est reproché des propos diffamatoires, tels que : « les personnes ont été abusées puisqu’on leur a fait croire que ces patchs soignaient leur maladie… En outre les substances qui étaient administrées ne sont pas connues. Donc on est à la limite de pratiques charlatanesques ». Pour le professeur Fourtillan et le fonds Josefa dont le vice-président n’est autre que le professeur Henri Joyeux, les propos de Bernard Celli ont trouvé un large écho dans la presse nationale, et portent ainsi atteinte à l’honneur et la considération de Jean-Bernard Fourtillan. Et ce dernier d’ajouter dans son communiqué : « Monsieur Celli est dans l’incapacité de rapporter la preuve de la vérité des faits diffamatoires poursuivis. » Plus grave, ajoute-t-il, ses « propos ont eu pour effet d’oblitérer le caractère scientifique de la découverte du professeur Fourtillan et les effets thérapeutiques des patchs transdermiques que le Fonds qu’il préside a pu distribuer à certains malades de Parkinson et d’Alzheimer qui s’étaient rapprochés de lui pour en bénéficier et qui en ont ressenti les effets immédiats ». De quoi susciter ce commentaire un brin amusé d’Asclepios : 

« Bonjour, vous avez mené un essai illégal, sans respecter les règles éthiques élémentaires, en utilisant des produits non évalués sur des personnes vulnérables. Je souhaiterais que vous arrêtiez

- On vous emmerde.

- Pardon ?

- On continue et en + on porte plainte contre vous. »

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