Battre le pavé contre des rémunérations décevantes. Mardi 25 mai, les Ibodes sont appelés par le Collectif Inter-Blocs (CIB) à manifester pour faire entendre leur mécontentement en se rassemblant devant le ministère de la Santé à Paris ainsi que dans d’autres villes. Le CIB espère aussi voir la grève gagner les blocs.
Au cœur de cette mobilisation ? Les nouvelles grilles salariales discutées au ministère de la Santé. Et notamment, une différence de salaire entre les infirmiers spécialisés et ceux qui ne le sont pas qui en début de carrière s’élève à… 13 euros. Autre point de crispation, le collectif réclame un salaire de 3600 euros brut pour les infirmiers disposant d’un bac +5, ce que la revalorisation de 199 € pour les IBODE en début de carrière ne permet pas d’atteindre.
🔴🔴GRÈVE 25 MAI🔴🔴 TOUS mobilisés ✊
👉Nous étions là...
👉Nous sommes là...
👉Nous sommes encore et toujours là...
👉Serons-nous encore là demain ?...
Ce qui est certain c'est que nous serons mobilisés le 2️⃣5️⃣ mai sur Paris et dans toute la France !📢@ActuSoins @HOSPIMEDIA pic.twitter.com/4Lqpr6ylhW— Collectif Inter-Blocs (@CBlocs) May 9, 2021
Le CIB a listé les principales revendications dans un communiqué, parmi elles on retrouve :
- « Reconnaissance statutaire et indiciaire en adéquation avec notre niveau d’étude, nos compétences et nos responsabilités » ;
- « Valorisation financière « conséquente » (promesse DGOS de juin 2020) de notre parcours de formation avec la réouverture d’un Ségur concernant les IBODE et permettre une attractivité de notre métier » ;
- « Réingéniérie du métier IBODE effective pour la rentrée 2021 avec un passage à deux ans de formation pour une reconnaissance niveau MASTER 2 » ;
- « Attribution de la NBI à 50 points majorés comme prévu pour les emplois de catégorie A, pour une juste reconnaissance de nos compétences, nos responsabilités, la pénibilité et les risques inhérents à notre exercice spécifique ».
Les autres syndicats tels que l'Union nationale des associations d'infirmier(ère)s de bloc opératoire diplômé(e) d'Etat (Unaibode), ni le Syndicat national des infirmiers de bloc opératoire (Snibo) ne se sont pas associés à ce mouvement.