« La coercition, c'est notre ligne rouge. On sait très bien que ça ne fonctionne pas » : Dahlia Laktib et Marion Da Ros Poli, étudiantes en médecine, racontent leur combat contre la fin de la liberté d'installation

Article Article

Ce mercredi 2 avril, les députés ont adopté l’article de la proposition de loi transpartisane qui vise à régler l’installation des médecins, à 155 voix contre 85. Les syndicats étudiants se mobilisent, dont l’Anemf. La vice-présidente chargée des perspectives professionnelles nous raconte les dessous de la lutte.

« La coercition, c'est notre ligne rouge. On sait très bien que ça ne fonctionne pas » : Dahlia Laktib et Marion Da Ros Poli, étudiantes en médecine, racontent leur combat contre la fin de la liberté d'installation

Midjourney X What's up Doc

L’élu à l’origine de la proposition est Guillaume Garot (PS). « Six millions de Français sont sans médecin traitant, huit millions de Français vivent dans un désert médical », affirme-t-il. Une inégalité qui provoque un sentiment « délétère pour notre République qui a failli dans sa promesse d'égalité de tous devant la santé. »

Le ministre de la Santé, Yannick Neuder, exprime son désarroi. « Une pénurie de médecins, même potentiellement régulée, reste une pénurie. » Mais la majorité l’a emporté, pour beaucoup d’entre eux, cette mesure « doit être essayée » car elle « porte en elle la justice et l'égalité aux soins de nos concitoyens », a rétorqué Jérôme Nury (LR).

Concrètement, en cas d’adoption définitive de la mesure, le médecin pourra, sur avis de l’ARS, s’installer l

Les gros dossiers

+ De gros dossiers