JO 2024 : SOS médecins, transfert d’organes… certaines urgences médicales autorisées à circuler sur les voies olympiques

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Le préfet de police de Paris Laurent Nuñez a indiqué jeudi à l’AFP qu’il étudiait de nouvelles dérogations pour permettre à certains professionnels de santé effectuant des missions d’urgence d’emprunter les voies réservées olympiques qui leur sont jusqu’à présent interdites.

JO 2024 : SOS médecins, transfert d’organes… certaines urgences médicales autorisées à circuler sur les voies olympiques

© Midjourney x What's up Doc

"On est en train de définir avec l'AP-HP et l'Agence régionale de santé d'Ile-de-France un périmètre qui va comprendre de nouveaux professionnels dans le transport urgent, notamment SOS médecins, les véhicules de transfert d'organes, de greffes", a expliqué le préfet de police.

Mais, a prévenu Laurent Nuñez, "il faut des critères d'identification, sinon on va exploser. Il faut qu'on contrôle cette voie. On ne peut pas être débordé".

Depuis le 15 juillet, sur plusieurs axes franciliens dont le périphérique, 185 km de voies sont dédiés aux Jeux olympiques et réservés aux personnes accréditées par le comité d'organisation.

Elles comprennent les athlètes et leurs équipes, les officiels, les arbitres, ainsi que les taxis, transports en commun et véhicules prioritaires de secours et de sécurité.

Pas d’amélioration pour les soignants de l’hôpital Delafontaine à Saint-Denis

Des soignants, intervenant dans des hôpitaux d'Ile-de-France, ont témoigné de difficultés de rejoindre certains sites en voiture, en particulier l'hôpital Delafontaine à Saint-Denis, en raison de la fermeture de plusieurs bretelles d'accès aux autoroutes A1 et A86.

Ces fermetures ont été entérinées "dès le 30 avril" pour éviter un "cisaillement (...) potentiellement générateur d'accidents" à un endroit où la voie réservée JO est basculée de gauche à droite.

https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/paris-2024-lacces-lhopital-delafontaine-saint-denis-deja-plus-que-complique-meme-pour-les

Les dérogations à l'étude ne concerneront pas ces personnels soignants, a précisé Laurent Nuñez. "On ne peut pas prendre tout le monde, il devra y avoir une notion d'urgence".

Avec AFP

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