Internes de médecine générale d’Ile-de-France : les darons balancent 

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La conférence des doyens de santé d'Ile-de-France, mais aussi le syndicat MG France, y vont de leur interprétation de la crise des internes en médecine générale d'Ile-de-France. 

Internes de médecine générale d’Ile-de-France : les darons balancent 

Alors que se prépare l’assemblée générale des internes de médecine générale d’Ile-de-France, les augustes du monde sanitaire y vont chacun de leurs communiqués. Ainsi, la conférence des doyens de santé d’Ile-de-France fait savoir, par voie de presse, qu’elle a décidé de soutenir Aurélien Rousseau, DG de l’ARS Ile-de-France, dans sa décision d’annuler la première procédure de choix des internes de médecine générale d’Ile-de-France. « Cette décision s’impose d’abord pour rétablir le droit des étudiants puisqu’une erreur technique s’est produite avec le choix d’un terrain de stage par un étudiant qui n’aurait pas dû participer au choix », se justifie-t-elle. Et d’ajouter : « Cette décision va également permettre de rétablir une répartition plus équilibrée des internes sur le territoire. » Comme pour se battre la coulpe, la conférence ajoute que « la responsabilité de cette erreur de répartition territoriale des internes est une erreur collective. » La coordination de médecine générale serait un peu plus responsable que les autres, puisque c’est elle qui aurait proposé une "inadéquation trop importante sans en mesurer les conséquences ». Cette proposition aurait été validée par les internes et la coordination de pédiatrie… Enfin, conclut la Conférence des doyens, cet incident permet de mesurer la précarité de la spécialité de pédiatrie, qui l’a poussé dernièrement à alerter la ministre de la santé. 

MG France accuse

Pas en reste, le syndicat de médecins généralistes MG France, a lui aussi apporté sa pierre à l’édifice de la crise des internes en MG franciliens. Le syndicat apporte son soutien aux internes en rappelant quelques évidences : « sans internes on ne peut pas faire fonctionner les hôpitaux. Il est donc nécessaire de revaloriser leurs salaires et d’améliorer leurs conditions de travail. » Mais sans enseignants, il n’y a pas non plus d’internes. Et de rappeler qu’actuellement, il y a un enseignant pour 100 généralistes en formation, « alors qu’il y a trente enseignants pour 100 étudiants des autres spécialités ». La solution, pour MG France, réside dans une revalorisation de la médecine générale, « depuis la formation initiale et tout au long de la carrière ». Les internes seront-ils attentifs  à la sagesse des anciens ? Réponse ce soir lors de l’AG à Paris des internes en MG !!

 

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